Castellare-di-Casinca

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Castellare-di-Casinca
Castellare-di-Casinca
Vue de la commune.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Collectivité territoriale unique Corse
Circonscription départementale Haute-Corse
Arrondissement Corte
Intercommunalité CC de la Castagniccia-Casinca
Maire
Mandat
Marc Marie Filippi
2022-2026
Code postal 20213
Code commune 2B077
Démographie
Population
municipale
706 hab. (2021 en augmentation de 12,06 % par rapport à 2015)
Densité 80 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 28′ 07″ nord, 9° 28′ 27″ est
Altitude 150 m
Min. 0 m
Max. 320 m
Superficie 8,88 km2
Type Commune rurale et littorale
Unité urbaine Penta-di-Casinca
(banlieue)
Aire d'attraction Bastia
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Casinca-Fumalto
Localisation
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Liens
Site web https://www.castellare-di-casinca.fr/

Castellare-di-Casinca est une commune française située dans la circonscription départementale de la Haute-Corse et le territoire de la collectivité de Corse. Elle appartient à l'ancienne piève de Casinca.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Vue du village.

Castellare-di-Casinca est située en Casinca, une microrégion au nord-est de la Castagniccia en Corse

La Casinca étant réputée comme étant le grenier de Rome sous l'Antiquité et le verger de la Corse de nos jours, Castellare a l'avantage d'être un village situé "entre mer et montagne" au sens littéral du terme. Sa plage communale, L'Anghjone, se trouve à sept kilomètres en contrebas de la commune, tandis que le monte Sant'Angelo et le monte San Petrone entourent le village et veillent sur son clocher, effondré par un orage en 1992.

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de deux communes :

Communes limitrophes de Castellare-di-Casinca
Sorbo-Ocagnano Mer Méditerranée
Castellare-di-Casinca
Penta-di-Casinca Mer Méditerranée

Les communes limitrophes sont Penta-di-Casinca et Sorbo-Ocagnano.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La commune se compose de deux zones inégales, que la route territoriale 10 divise virtuellement.

  • À l'ouest, une zone collinaire dont le plus haut sommet proche de l'église ruinée de Sant'Andrea, « à cheval » sur Penta-di-Casinca et Castellare-di-Casinca, s'élève à 291 m d'altitude.
C'est une partie des contreforts orientaux du massif du Monte San Petrone, un bloc de schistes lustrés édifié au Tertiaire lors de la surrection des Alpes sur un socle hercynien, de la fin de l'ère primaire. Elle se trouve dans la « Corse orientale Alpine », dans une unité autochtone (terrains fortement déplacés) appartenant à la "zone des schistes lustrés et des ophiolites", qui correspond aux reliefs nord-orientaux de l'île (Cap Corse et Castagniccia). Ces schistes lustrés ophiolitifères d’âges Jurassique et Crétacé sont affectés par un métamorphisme alpin polyphasé.
La série de la Castagniccia est un ensemble mal connu ; « on y distingue des calcaires massifs à lits siliceux, des alternances calcaires – schistes et des alternances de schistes et de grès »[1].
Comme tous les autres villages du littoral, celui de Castellare-di-Casinca est bâti sur une hauteur "pour voir venir l'envahisseur", ici un promontoire de 196 m d'altitude, dominé par les villages de Penta-di-Casinca et de Sorbo-Ocagnano.
  • À l'est, une zone de plaine, deux fois plus étendue, qui s'étend des contreforts précités jusqu'à la mer Tyrrhénienne où la commune possède une façade littorale sans abri côtier, représentée par une bande de sable rectiligne d'environ 1,5 km au hameau d'Anghione.
Composée de terrains sédimentaires, elle fait partie de l'unité Néogène et Quaternaire en Corse orientale. « Le Pliocène inférieur est transgressif sur le Miocène dans la plaine orientale »[1], le quaternaire y est représenté par des nappes alluviales successives.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le réseau hydrographique est dense, avec deux principaux cours d'eau :

  • ruisseau de San Pancrazio (ou ruisseau de Gaglia en amont)[2], long de 7,4 km, qui prend source à une altitude de 640 m sur Silvareccio ;
  • ruisseau de Dominichella (ou ruisseau de Pino[3], long de 4,8 km, qui prend source à une altitude de 285 m sur Penta-di-Casinca et qui a pour affluent le ruisseau de Noce[4] dont le lit délimite en partie au sud, le territoire communal.

Capricieux torrents desséchés en août dans la partie inférieure de leurs cours, mais très volumineux l'hiver et au printemps, ces ruisseaux[Note 1] terminent leur cours dans les deux fossés de drainage traversent la partie de la plaine en bordure du littoral avec, au nord un émissaire dans le fossé de Ciavattone relié à l'embouchure du Golo (Lucciana), et au sud un émissaire dans la mer à San Pellegrino (Penta-di-Casinca).

Climat[modifier | modifier le code]

La commune bénéficie d'un climat méditerranéen maritime aux écarts thermiques modérés. L'hiver sur le littoral il ne gèle quasiment pas. La mer égalise et réchauffe les températures ; la neige n'abonde que rarement sur les hauteurs. L'été le pouvoir rafraîchissant de la montagne se fait ressentir par le climat humide qui a favorisé le développement de la châtaigneraie sur toute la façade orientale de la Castagniccia. La plaine n'est que rarement soumise à de brusques variations thermiques ; le libeccio vent dominant sur presque toute l'île, ne se fait pas sentir. Les vents dominants ici sont les vents d'est (levante) et du nord-est (gregale). Durant la période octobre/mars, les 6 mois les plus arrosés, les précipitations sont souvent importantes, avec de fortes pluies orageuses méditerranéennes.

Paysages[modifier | modifier le code]

La zone collinaire à l'ouest est couverte d'un épais manteau végétal, composé du haut maquis précédant le massif forestier de la Castagniccia[5]. S'y trouvent mélangés chênes verts et chênes-lièges. Aux abords des habitations ont été plantés châtaigniers et oliviers.

La zone « Plaine », longtemps délaissée à cause du paludisme et des incursions barbaresques, est devenue un territoire fertile grâce à l'eau abondante et une riche terre alluviale. Grandes sont les parcelles de vergers de clémentiniers et d'oliviers, de vignes et de cultures maraîchères.

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

La commune est concernée par une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique de 2e génération : la ZNIEFF des Hauts maquis pré-forestiers des collines de la Castagniccia.

La zone d'une superficie de 5 246 ha concerne 23 communes de Casinca, Moriani, Campoloro, Alesani et Verde. Elle couvre le haut bassin versant du ruisseau de Buccatoggio[6], une combe ouverte au nord-est encadrée par une ligne de crête avec des sommets de plus de 1 000 mètres (Monte Negrine 1 133 mètres, « à cheval » sur Santa-Maria-Poggio et Santa-Reparata-di-Moriani). Ce relief élevé proche de la mer, provoque des précipitations importantes qui font de la zone l'une des plus arrosées du littoral corse[5].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Castellare-di-Casinca est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[7],[8],[9].Elle appartient à l'unité urbaine de Penta-di-Casinca, une agglomération intra-départementale regroupant 7 communes[10] et 9 821 habitants en 2021, dont elle est une commune de la banlieue[11],[12].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bastia, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 93 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13],[14].

La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[15]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[16],[17].

Castellare-di-Casinca est une remarquable commune reprise à l'Inventaire général du patrimoine culturel[18].

La population vit essentiellement regroupée au vieux village de Castellare et dans des hameaux qui se sont développés le long de l'important axe routier Nord-Sud, la route territoriale 10.

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (63,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (31,1 %), forêts (27,1 %), prairies (21,5 %), cultures permanentes (12,2 %), zones urbanisées (3,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,6 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Castellare village[modifier | modifier le code]

Le village perché se caractérise par un habitat resserré autour d'une ancienne demeure seigneuriale, une maison-tour[20] implantée au XVe siècle au plus haut de la colline. Les habitations sont la plupart de construction ancienne, aux façades austères . Beaucoup sont crépies ; mais la plupart présentent encore des toits avec couverture d'ardoises.
Au village, entourées de merisiers et de châtaigniers, la plupart des maisons sont ancestrales et situées à flanc de colline, laissant à l'église du village le soin de dominer les terrains alentour. Hormis les résidences situées près de la fontaine dite "di u Canone" et sur l'ancien sentier pédestre menant à Folelli, ainsi que celles présentes le long de la route départementale menant à Penta-di-Casinca et Sorbo-Ocagnano, le village se concentre sur la colline où la route permet d'accéder, de manière concentrique, jusqu'à la place San Bastianu. Lieu de rencontres, cet emplacement a été récemment réaménagé à la vie communale, avec l'installation de bancs publics, la réhabilitation de la fontaine originelle (fondée en 1934 par le lieutenant Maestracci) et le déménagement de l'ancienne mairie (dont le toit sert encore de parking aujourd'hui) en bas du village. Ce lieu de vie domine les terrains voisins, dont beaucoup restent encore en friche aujourd'hui et offre un point de vue unique sur Penta-di-Casinca, construit à longueur de crête, sur toute la région bastiaise et l'étang de Biguglia, ainsi que sur l'île d'Elbe et la Plaine orientale.

Le village recèle de nombreuses fontaines, la ressource d'eau étant primordiale pour la culture et la consommation. Trois d'entre elles longent la route, dont celles des places San Bastianu et San Margherita, qui circonscrivent les limites du village. La troisième se situe approximativement à mi-chemin, un banc sous un grand châtaignier apaisant les marcheurs, et est accessible également depuis la piazza A Macina. D'autres points d'eau sont situés dans le labyrinthe de ruelles qui compose le vieux village, où se côtoient les maisons familiales et leurs anciennes caves, anciens rez-de-chaussée dont la réhabilitation demeure difficile. La plupart des trottoirs et des structures piétonnières ont été rénovées ces cinq dernières années. Un gîte de vacances a été ouvert il y a peu sur le point culminant, alors que la galerie d'arts Ferrara assure un lieu de rencontres artistiques picturales et sculpturales.

La plaine[modifier | modifier le code]

Des hameaux se sont rapidement développés le long de la RT 10 (ex-RN 198) : San Pancrazio (où se situent la mairie annexe et la remarquable église Saint-Pancrace, inscrite au titre des monuments historiques), à Valendella et à Corso. D'autres, Galiazze et Migliarine, se sont implantés le long de la route D106 menant à Anghione, une station balnéaire plus connue pour son village de vacances et camping Domaine d'Anghione, dans la plaine jalonnée d'anciennes fermes du XIXe siècle.

L'école communale a été rouverte à San Pancraziu, le principal hameau du village situé en plaine avant le croisement avec la RT 10.

Sur le littoral se construisent de nouveaux lotissements.

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 696, alors qu'il était de 637 en 2013 et de 591 en 2008[I 1].

Parmi ces logements, 42,7 % étaient des résidences principales, 56,3 % des résidences secondaires et 1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 82,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 17,3 % des appartements[I 1].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Castellare-di-Casinca en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Corse et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (56,3 %), très supérieure à celle du département (35,6 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 61,2 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (63,1 % en 2013), contre 54,7 % pour la Haute-Corse et 57,5 % pour la France entière[I 2].

Le logement à Castellare-di-Casinca en 2018.
Typologie Castellare-di-Casinca[I 1] Haute-Corse[I 3] France entière[I 4]
Résidences principales (en %) 42,7 61,1 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 56,3 35,6 9,7
Logements vacants (en %) 1 3,4 8,2

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La commune est traversée par la RT 10 (ex-RN 198) dans l'axe nord-sud. Elle est située à 30 kilomètres au sud de Bastia et 40 kilomètres au nord d'Aléria.

L'accès au village même se fait par la route D 6 qui prend naissance à San Pancrazio et se poursuit après le village vers Sorbo-Ocagnano, Penta-di-Casinca et Taglio-Isolaccio. Proche de ce carrefour, la route D 106 conduit à la mer, à Anghione et sa plage.

En transports en commun :

  • Un service régulier routier de voyageurs par autocars est assuré par la Société des Transports Interurbains Bastiais (STIB). Se trouvant sur la ligne « Bastia - Casamozza - Querciolo - Folelli - Moriani Plage », la localité de Saint-Pancrace est desservie.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Selon l'historien Xavier Poli, Asincum oppidum (var. Osincum), nom de lieu mentionné par Ptolémée dont l'emplacement est indiqué par les cartes topographiques, était la pieve de Casinca[Note 4], avec un oppidum à Castellare-di-Casinca.

L' oppidum et le castellum étaient des postes défensifs aussi désignés sous les noms de Castellio et de Castellum. Ils évoquent généralement l'idée d'une hauteur ; le castellio est presque toujours sur un cours d'eau. La plupart du temps l'oppidum porte le nom de la civitas[21].

Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité[modifier | modifier le code]

Selon Ptolémée, le site était habité par les Mariani, des colons romains dont le territoire répondait aux anciens pays de Marana et de Moriani. « Asincum[Note 5] et Ara Tutela figuraient parmi les localités les plus importantes de cette colonie. Mariana fut le siège d'un des premiers évêques de l’île. »[22].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Le "pays Cortinco" qui englobait la Castagniccia, ainsi que les pièves de Casinca et de Venaco, était un grand territoire unifié par les Cortinchi au XIVe siècle, mais qui, jusque-là, reste divisé entre les mains de nombreux lignages. Une de ces grandes familles fut les Cortinchi de Petrelerata, représentés par les frères ennemis Ugo, marié à la fille de Giudice de Cinarca avec qui il a huit fils, et Guglielmo, marié à la fille de Manuele de Mari qui lui donne trois enfants mâles. Elle était alors la plus puissante famille du nord de la Corse. Depuis leurs possessions de Petrelerata, la famille s'avance vers le nord. Dans le courant du XIIIe siècle, de nouvelles fortifications sont construites en Casinca, notamment à Castellare. Ces castelli forment un front très dense au sud de la piève, en position de marche frontière, qui permet de contrôler à la fois l'axe de pénétration est-ouest le long du Fium'Alto, et les axes nord-sud. Selon les chroniques, Opizzo Pernice, évêque de Mariana, de la famille des Cortinchi, érige un nouveau castrum, Belfiorito-Vescovato, sur un éperon de confluent à moins de 2 km de Loreto. (Le château est cité pour la première fois en août 1289). Il a été à l'origine de la création de Vescovato, où l'église Santa Maria remplaça celle de la Canonica, située le long de la lagune bordant l'étang de Biguglia. La famille Cortinchi a participé à un repeuplement à la fin du XIIIe siècle, faisant venir des familles toscanes dans la région d'Aléria, soutenu par les indulgences promulguées par le pape Innocent IV.

Castellare-di-Casinca est un village de plan circulaire, regroupant une architecture de maisons fortes, dont la concentration et la construction seigneuriale de l'église amène à penser que le village a été érigé au XIIIe siècle[Note 6]. En 1454, selon les livres de tailles, le village de Castellare comptait cent seize feux.

Dans l'organisation piévale (i rughjoni) qui découpent la Corse au Moyen Âge selon les diocèses et les évêchés, la pieve de Casinca était entourée par celles d'Ampugnani et de Tavagna au sud, de Casacconi à l'ouest et de Marana au nord.

Temps modernes[modifier | modifier le code]

Au XVe siècle Castellare-di-Casinca comptait parmi les villages les plus peuplés. Il n'a pas souffert des troubles du XVIe siècle au point d'être déserté ; l'occupation s'est donc poursuivie jusqu'à nos jours.

Vers 1520, lo Catelar était un des lieux habités de la pieve de Casinca qui comptait environ 3 250 habitants ; les autres communautés étaient lo Vescovato, Loreto, la Venzolascha, Sorbo, Ocagiani, la Penta, San Jacobo et Porri[23].

Au début du XVIIIe siècle, Casinca était une pieve de la province de Bastia[Note 7]. Elle comptait 2 630 habitants répartis en 650 feux dans des villages tous situés en colline : « Oretto, Sorbo, Occagnani, Penta, Porri, Uenzolasca, Uescouato et il Castellare »[24].

« la Giurisditione di Bastia : Contiene questa 19.Pieui, Comprese 5. della Giurisditione, e Prouincia del Nebbio, e sono Otta, Petrabugno, Orto, Marana, Bigorno, Caccia, Petralba, Casaconi, Rostino, Casinca, Tauagna, Ampugnani Orezza e Moriani »

— Francesco Maria Accinelli in Storia veridica della Corsica - Transcription d’un manuscrit de Gênes - ADECEC Cervioni et l’Association FRANCISCORSA Bastia 1974

La pieve di Casinca dépendait du diocèse d'Accia et Mariana ; la résidence épiscopale étant détruite, l'évêque avait établi sa résidence à Bastia. Elle comprenait les communautés de : Oretto (318 hab.), Uescouato (410 hab.), Uenzolasca (460 hab.), Castellare (117 hab.), Sorbo (250 hab.), Occagnano e Penta (640 hab.), et Porri (158 hab.)[24].

Durant la Grande révolte des Corses contre les Génois (1729-1769)

Durant cette période[25], la Casinca a été le théâtre de nombreux événements, son couvent ayant servi à plusieurs consultes :

  • 1733 - En novembre, Paolo Geronimo Pallavicini commissaire général nommé en remplacement de Rivarola par les assemblées génoises, propose d'armer la Casinca contre les insurgés, qui oppose un refus.
  • 1734 - Pascal Paoli attaque à Venzolasca les troupes génoises menées par le major Marchelli et l'oblige à se replier.
  • 1735 - Les couvents de Vescovato et de Tavagna servent de lieu de conférence aux chefs corses. Des soldats quittent Bastia pour la Casinca où ils mettent le feu aux céréales.
  • 1738 - Le 25 février De Boissieux[Note 8] est nommé lieutenant-général. Les jours suivants, a lieu une consulte au couvent de Casinca. Les délibérations sont gênées par l'absence de délégués retardés par d'abondantes chutes de neige.
  • 1739 - Mai. Les pieve de Casinca, Ampugnani et Campoloro, ainsi que Corte et le Nebbio, fournissent au maréchal Maillebois des compagnies de volontaires corses. Le 17 mai, Maillebois fait dévaster les champs de céréales de la Casinca.
  • 1741 - Vers le 20 juin, les troupes génoises relèvent les Français dans les postes de Casinca, Campoloro et Rostino. Fin juin, publication du dénombrement de la population commandé par Maillebois : la Corse compte 339 paroisses, 427 villages, 26 854 feux, 120 389 habitants.
  • 1752 - Mars. Des milliers de Corses du Nebbio, de la Costiera, du Rostino et de la Casinca offrent leurs services à Cursay qui les refuse.
  • 1755 - 11 décembre, Paoli installe son QG en Casinca (jusqu'au 22 janvier 1756 où il l'installe à Orezza).
  • 1768 - 8 septembre, M. de d'Arcambal, colonel[Note 9], investit la Casinca déjà gagnée à la France par les partisans de Buttafoco[Note 10]. Les Français occupent Vescovato, Venzolasca, Loreto et Penta. Attaqué par les Corses à Penta dans la nuit du 10 au 11 septembre, M. Bellot, capitaine du Rouergue, est forcé de se rendre. Le 17 septembre, les Corses obligent les Français à évacuer la Casinca pour ne pas être encerclés.
  • 1768 - Le 15 mai la Corse est cédée à la France par les Génois.
  • 1769 - 15 au 17 mars. Paoli tient une consulte extraordinaire au couvent de Casinca. L'assemblée décrète la mobilisation générale de 16 à 60 ans. Le 9 mai, les troupes de Pascal Paoli perdent la bataille de Ponte-Novo. La Corse passe sous domination militaire française.

Révolution française et Empire[modifier | modifier le code]

  • 1789 - La Corse appartient au royaume de France.
  • 1790 - Avec la Révolution française est créé le département de Corse avec Bastia comme préfecture.
  • 1793 - An II. la Convention divise l'île en deux départements : Golo (l'actuelle Haute-Corse) dont fait partie Castellare, et Liamone (l'actuelle Corse-du-Sud) sont créés. La commune porte le nom de Castellare. La pieve de Casinca devient le canton de Casinca, dans le district de Bastia et dans le département d'El Golo.
  • 1801 - Sous le Consulat[Note 11], la commune de Castellare prend le nom de Castellare-di-Casinca, dans le canton de Casinca, dans l'arrondissement de Bastia et le département d'El Golo.
  • 1811 - Les départements d'El Golo et du Liamone sont fusionnés pour former le département de Corse.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

  • 1828 - Le canton de Casinca prend le nom de canton de Vescovato (chef-lieu Vescovato)[26].
  • La commune était jadis desservie par les Chemins de fer de Corse[Note 12]. Les traces de l'ancienne voie ferrée aujourd'hui disparue sont encore discernables.
  • 1975 - Le département de Corse est divisé en deux départements : Corse-du-Sud et Haute-Corse. Castellare-di-Casinca se situe désormais dans ce dernier.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Bastia du département de la Haute-Corse.

Elle faisait partie depuis 1828 du canton de Vescovato[26]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux[modifier | modifier le code]

Les électeurs de la commune votent pour élire leurs représentants à l'Assemblée de Corse dans le cadre d'un scrutin proportionnel.

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription de la Haute-Corse.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Castellare-di-Casinca était membre de la communauté de communes de la Casinca, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2002 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent normalement avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour former, le , la communauté de communes de la Castagniccia-Casinca, dont est désormais membre la commune.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
avant 1868   Pierre-Dominique Marchetti    
         
2001 été 2022 Eugène Bettelani DVD[27] Agriculteur
juillet 2022[28] En cours
(au 16 décembre 2022)
Marc Marie Filippi   Cadre retraité

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

L'école primaire publique se trouve au hameau de San Pancrazio, en bordure de la route D 106 proche de sa jonction avec la RT 10. Le collège La Casinca "Henri-Tomasi" le plus proche établissement du secondaire, se trouve à Folelli distant de 5 km et le lycée technique de Montesoro à Bastia de 26 km.

L'Université de Corse-Pascal-Paoli se trouve à Corte, ville distante de 56 km[29].

Santé[modifier | modifier le code]

Le centre hospitalier de Bastia est le plus proche hôpital général, distant de 27 km.

Les cabinet de médecin et pharmacie les plus proches se trouvent au Querciolo, à 4 km. Des infirmiers sont installés au Querciolo et à Penta-di-Casinca, également distant de 4 kilomètres.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[31].

En 2021, la commune comptait 706 habitants[Note 13], en augmentation de 12,06 % par rapport à 2015 (Haute-Corse : +5,79 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
213284359337369363449503414
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
391455504544563565571631646
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
801850642686738545472423417
1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009 2014
404615360389498547557553601
2019 2021 - - - - - - -
696706-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[32].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est comparable à celle du département. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,3 %, soit un taux légèrement inférieur à la moyenne départementale (31,4 %). Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (28,3 %) est inférieur au taux départemental (29,2 %).

En 2018, la commune comptait 335 hommes pour 346 femmes, soit un taux de 50,81 % de femmes, inférieur au taux départemental (51,04 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[I 5]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90 ou +
1,4 
10,5 
75-89 ans
9,3 
17,3 
60-74 ans
17,8 
22,2 
45-59 ans
17,2 
19,0 
30-44 ans
22,3 
12,0 
15-29 ans
15,8 
18,7 
0-14 ans
16,1 
Pyramide des âges du département de la Haute-Corse en 2020 en pourcentage[33]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
1,9 
8,8 
75-89 ans
10,7 
18,7 
60-74 ans
18,8 
20,6 
45-59 ans
20,5 
18,7 
30-44 ans
18,7 
16,6 
15-29 ans
15,1 
15,8 
0-14 ans
14,3 

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • Saint Pancrace patron des bergers et jusqu'au siècle dernier, celui des bandits, se fête le 12 mai.
  • Foire de Saint-Pancrace :
    Depuis les temps chaque année, la fête de Saint-Pancrace donne lieu à une importante foire agricole, a Fiera di San Pancraziu (ou foire de San Branca), en particulier une foire équine. Celle-ci se déroule au mois de mai au quartier de Saint-Pancrace.

Sports et loisirs[modifier | modifier le code]

  • Un sentier de randonnée patrimonial permet de relier le village classé de Penta-di-Casinca, soit à l'église San Giovanni de Sorbo-Ocagnano, soit à l'église San Pancrazio de Castellare-di-Casinca. Ce sentier permet d'atteindre l'église ruinée de Sant'Andrea, « à cheval » sur Penta-di-Casinca et Castellare-di-Casinca sur un petit sommet de 291 m, mais aussi l'ancienne chapelle San Margherita dont les vestiges dominent l'entrée du village de Castellare.
  • D'anciens sentiers en friche ayant accueilli "U Castellu Vechju" existent selon les anciens registres cadastraux.
  • Sentier de Copolane menant à San Tomè, ancien plateau agricole délimitant les communes de Penta et de Castellare, près du lieu-dit A Noce et près de la fontaine di a Foata (le long de la départementale qui amène à Castellare).

Économie[modifier | modifier le code]

Comme les autres communes de la façade orientale de la Castagniccia, Castellare-di-Casinca bénéficie d'un climat humide. Cette humidité a favorisé le développement de la châtaigneraie, autrefois exploitée et qui représentait une des principales ressources agricoles de cette micro région.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Église San Pancraziu.
Intérieur de l'église San Pancraziu.
  • Église Saint-Pancrace :
    La piève San Pancrazio de Casinca (Saint-Pancrace), édifiée entre les IXe et XIe siècles, soit à l'époque préromane, le long de l'axe de circulation Nord-Sud RT 10 (ex-RN 198), longtemps employé à l'époque romaine (entre Mariana et Alalia, soient Furiani et Aleria aujourd'hui). Le bâtiment surmonté d'un clocheton, est à nef unique avec trois absides : une abside centrale et deux absidioles voûtées en cul-de-four représentant les trois saints patrons de la Casinca méridionale au centre de laquelle l'église est érigée : San Pancraziu, San Ghjuvan' Battista et Santa Maria (Pancrace, Jean-Baptiste et Marie). Cette réalisation architecturale est unique en Corse : elle est la seule église à posséder trois absides ouvertes, probablement dès l'origine, sur une nef unique de dimensions imposantes (13 x 28,5 m).
    Des reliques du martyr saint Pancrace (san Pancraziu), persécuté en l'an 304 à Rome, sont abritées dans l'autel de la chapelle absidiale sud de l'église.
    L'édifice religieux est la propriété de la commune. Inscrit par arrêté du 2 décembre 1926, il bénéficie depuis cette date de la protection MH[34]. Repris à l'inventaire général en 1999. Il a été récemment restauré.
    L'église Saint-Pancrace conserve des œuvres reprises à l'inventaire préliminaire de 1999 mais non classées : un thabor à fond plat sommé d'un dais, un calice, une patène en argent, une statue en bois polychrome Saint Pancrace du XIXe siècle et un tableau Remise du scapulaire par l'Enfant Jésus, peinture sur toile, propriété publique.
  • Monument aux morts
  • Ancienne église paroissiale Sainte-Marguerite, dont il ne reste que des vestiges[35]. Elle avait été construite au Moyen Âge et a perdu sa fonction paroissiale au profit de son ancienne annexe. Propriété privée, l'édifice n'est pas protégé MH mais il est repris à l'inventaire préliminaire de 1999[36].
  • Église paroissiale Saint-Sébastien, construite vers le milieu du XVIIIe siècle à l'emplacement d'un édifice plus ancien, annexe de l'ancienne église paroissiale Sainte-Marguerite. Elle a été remaniée à plusieurs reprises. Propriété de la commune, l'édifice n'est pas protégé MH mais il est repris à l'inventaire général de 1999[37].
    L'église Saint-Sébastien renferme de nombreuses œuvres reprises à l'inventaire général du patrimoine culturel :
    • mobilier de l'église paroissiale Saint-Sébastien[38],
    • meuble de sacristie[39],
    • ciboire[40], calice/patène[41], patène[42], le tout en argent,
    • statue en bois polychrome Christ en croix limite XVIIIe et XIXe siècles[43],
    • 5 tableaux peinture sur toile, propriété publique :
      • Remise du scapulaire par la Vierge et l'Enfant Jésus à saint Sébastien et sainte Dévote du XVIIIe siècle[44],
      • Apparition de la Vierge à l'Enfant à saint Sébastien et à sainte Marguerite du XVIIe siècle (?)[45],
      • Vierge à l'Enfant entre saint Sébastien et sainte Dévote du 4e quart du XVIIIe siècle[46],
      • Intercession de saint Roch et de sainte Dévote en faveur des âmes du Purgatoire limite XVIIIe et XIXe siècles[47],
      • Donation du Rosaire de la 2e moitié du XVIIIe siècle[48].
  • Le site de Sant' Andrea : à l'ouest du village, ruines de l'église Sant' Andrea sur un piton rocheux (291 m).
  • Les fontaines (Piazze San Bastianu, San Margherita, Macina, lieu-dit U Canone)
  • Bâti ancien : douze bâtiments du bâti ancien : la maison-tour du XVe siècle, l'actuelle mairie, l'ancienne école, de nombreuses maisons de notables et autres, deux fermes, propriétés publiques et privées, sont reprises à l'inventaire préliminaire de 1999.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • C.J. Maschetti (Castellare di Casinca 1848-1921), poète de langue italienne et de langue corse[23].

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Geneviève Moracchini-Mazel, Les églises romanes de Corse, 1967, t. 2 p. 225-226
  • Geneviève Moracchini-Mazel, Corsica Sacra, 2004, p. 170-171
  • Xavier Poli, La Corse dans l'Antiquité et dans le Haut Moyen Âge - Librairie Albert Fontemoing Paris 1907
  • L. Casanova, Castellare-di-Casinca et Penta-di-Casinca. (Bilan scientifique 1995). Service régional de l'archéologie de Corse. Ajaccio, 1996. p. 44-45.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Ne se jetant pas à la mer, ils ne sont pas nommés fiume
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Selon Xavier Poli, Casinca dérive de Casa-Asinca par raison d'euphonie.
  5. Asincum oppidum (Var. Osincum), nom de lieu mentionné par Ptolémée dont l'emplacement est indiqué par les cartes topographiques, était la pieve de Casinca, avec un oppidum à Castellare-di-Casinca
  6. La seule maison-tour du vieux village est datée du XVe siècle dans la base Mérimée
  7. La province de Bastia était divisée en pievi de Lota, de Pietrabugno, d'Orto, de Marana, de Casinca, de Tavagna, de Moriani, de Casacconi, d'Ampugnani, d'Orezza, de Bigorno, de Rostino, de Pietralba et de Caccia
  8. Louis de Frétat, comte de Boissieux, maréchal de camp, chef du corps expéditionnaire français
  9. Antoine Joseph d'Eslacs du Bouquet, marquis d'Arcambal
  10. Par ordonnance du 15 novembre 1765, le roi de France rétablit le Royal-Corse en sa forme première et nomme Matteu Buttafoco le colonel-commandant et le marquis du Luc-Ventimille colonel-propriétaire.
  11. La loi du 28 pluviôse an VIII (19 février 1800) porte sur l'administration locale. Elle conserve les départements hérités de la Révolution mais elle redécoupe les divisions intérieures. Les districts deviennent des arrondissements, la commune est définie et le canton créé. À chaque niveau on trouve un fonctionnaire public (nommé) ainsi qu'une assemblée consultative (élue)
  12. La ligne de la côte orientale ferme à tout trafic en 1953
  13. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. a et b [1] Découverte géologique de l'île de Beauté, Centre de géologie de l’Oisans, p. 12-13.
  2. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de San Pancrazio (Y7231180) » (consulté le ).
  3. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de Dominichella (Y7231220) » (consulté le ).
  4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de Noce (Y7231200) » (consulté le ).
  5. a et b ZNIEFF 940004230 - Hauts maquis pré-forestiers des collines de la Castagniccia sur le site de l’INPN..
  6. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de Buccatoggio (Y9020600) » (consulté le ).
  7. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Unité urbaine 2020 de Penta-di-Casinca », sur insee.fr (consulté le ).
  11. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Pleyben - Châteaulin », sur insee.fr (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
  16. « La loi littoral »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
  17. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  18. Notice no IA2B000500, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  20. Notice no IA2B000515, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  21. Xavier Poli in La Corse dans l'Antiquité et dans le Haut Moyen Âge - Librairie Albert Fontemoing Paris 1907
  22. [2] Xavier Poli in La Corse dans l'Antiquité et dans le Haut Moyen Âge p. 61 - Librairie Albert Fontemoing Paris 1907
  23. a et b [3] Éléments pour un dictionnaire des noms propres Corse A-D. Monti ADECEC
  24. a et b [4] Francesco Maria Accinelli in L’histoire de la Corse vue par un Génois du XVIIIe siècle - Transcription d’un manuscrit de Gênes - ADECEC Cervioni et l’Association FRANCISCORSA Bastia 1974
  25. Antoine-Dominique Monti in La Grande révolte des Corses contre Gênes ADECEC 1979
  26. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  27. « Résultats Haute-Corse : élections régionales et départementales 2021 », sur lemonde.fr (consulté le ).
  28. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur data.gouv.fr, (consulté le ).
  29. [5] ViaMichelin.fr
  30. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  31. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  32. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  33. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de la Haute-Corse (2B) », (consulté le ).
  34. Notice no PA00099182, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  35. Notice no IVR94_20102B00239, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  36. Notice no IA2B000504, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  37. Notice no IA2B000502, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  38. Notice no IM2B000518, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  39. Notice no IM2B000506, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  40. Notice no IM2B000507, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  41. Notice no IM2B000508, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  42. Notice no IM2B000509, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  43. Notice no IM2B000517, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  44. Notice no IM2B000500, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  45. Notice no IM2B000501, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  46. Notice no IM2B000502, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  47. Notice no IM2B000503, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  48. Notice no IM2B000504, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.